Conférence : "Ethique et valeurs : Le management à l’épreuve ? En finir avec le management pervers : vers une culture de l’intégrité et de la confiance"

Conférence : "Ethique et valeurs : Le management à l’épreuve ? En finir avec le management pervers : vers une culture de l’intégrité et de la confiance"

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Ethique et valeurs : Le management à l’épreuve ?En finir avec le management pervers : pour une culture de l’intégrité et de la confianceAnimateur / trice : Professeur de l’IAEConférencier : Paul-Antoine MARTIN – Ingénieur Centrale-Supelec – ex Cadre dirigeant secteur industrielPROGRAMME ● 18h00 : Accueil● 18h30 : Ouverture et Allocution du représentant du principal sponsor● 18h40 : Conférence● 19h30 : Questions - réponses, échanges avec les participants, témoignages ...● 20h10 : Cocktail – Réseautage ...● 21h30 : ClôtureTARIFS – (Inscription obligatoire)● Gratuit pour les étudiants● 5 € pour cotisant(e) d’une des associations de diplômés● 10 € pour diplômé(e) non cotisant● 15 € pour autres ou soutien volontaire● Gratuit pour les étudiants à jour de leur cotisation à une association des diplômés du Réseau-Excellence etpour des cas particuliers sur demandePaul-Antoine MARTIN – ConférencierConseil en Stratégie et maitrise des risques à l’international, Paul-Antoine Martin (58 ans) est ingénieur Centrale-Supélec. Après une carrière de 30 ans dans le secteur industriel, il se consacre désormais à l’écriture, alertant sur les dérives en cours dans notre société (corruption, management, ...). Il a travaillé dans le domaine de la pétrochimie (Shell et Total), dans le service (Suez), et dans le portuaire (un Grand Port Maritime français), en ayant occupé des postes de cadre dirigeant au sein d’un directoire, ainsi qu'en tant que président d’une société ferroviaire. Il a publié “Le clan des seigneurs” (2023) devenu un best-seller, et “Le temps des pervers. Burn-out, l’épidémie du siècle” (2025).Présentation succincte de Paul-Antoine MARTIN pour éclairer tout ce qui suitConstat ● Flambée des arrêts de travail, des dépressions, des burn-out, des suicides en entreprise, ... =>symptôme d’entreprises malades et plus largement d’une société malade qui maltraite l’homme/lesalarié et porte atteinte à sa dignité.● Comparaison avec la situation à l'étrangerCauses● Perte de sens au travail, manque de vision● Management qui ne respecte pas autrui : mensonge, manipulation, brutalité, manque de reconnaissance...● Salarié devenu un “consommable”, réification du salarié● Sur-sélectivité des profils pervers (dès la sélection en Grandes Ecoles) qui crée une dynamiqued’aggravation du phénomène (typiquement français) et promeuvent des méthodes perverses:● Conséquence de cette sur-sélectivité● Focus sur ce type de profil et pourquoi il est un danger pour notre vie en société● Corruption morale qui a évolué depuis quelques décennies: elle est passée de “marginale” (car mise à l’écart par le groupe), à “normale” (on accepte qu’un politique ou qu'un dirigeant mente ouuse de pratiques déloyales) pour être au stade “normative” aujourd’hui.Coût du mauvais management● Impact pour la collectivité, l’entreprise et e salarié : plusieurs dizaines de milliards d’€/an● Réduction de l’innovation et perte de vision stratégique● Perte de confiance généralisée, etc● Spirale négativeQu’est-ce qu’un bon management ?● Les Piliers d'un Leadership Authentique pour une meilleure performance individuelle et collective : Cultiver l'éthique et la "vertébralité". Les qualités essentielles du "vrai" leader : Au-delà des aptitudes intellectuelles, l'importance du "bon sens", du "pragmatisme", de la "clarté de vision", de la "capacité empathique", et d'une "solidité morale". Bâtir la confiance et l'engagement : Encourager des "modalités relationnelles constructives" et favoriser l'engagement des collaborateurs, en définissant des "règles du jeu du travail en modalités d'intelligence collective”. Un bon manager est un manager en qui ont a confiance. Faire de l'échec une opportunité d'apprentissage : Une approche positive du développement et de la résilience.Quelles solutions ?A l’échelle de chacun :Développer de nouvelles approches managériales : Intégrer des méthodes qui valorisent l'humain et la collaboration, telles que la "démarche appréciative", le "leadership positif", le "co-développement" et les "démarches collaboratives".  Le rôle du manager comme protecteur : Savoir identifier et protéger les équipes des environnements toxiques, et être attentif aux signes de souffrance. Les RH sont souvent "entre le marteau et l'enclume" et doivent appliquer des politiques difficiles. L'entreprise, un lieu de santé : Comment transformer la culture organisationnelle pour replacer "la dignité de l'homme" et le "respect des individus" au cœur des préoccupations, allant "au-delà de la RSE".Plus globalement :L’urgence première est de casser la dynamique qui promeut les profils qui n’oeuvrent pas pour le bien commun (pervers, narcissiques, etc). Donner des exemples de promotions aberrantes qui contribuent à détruire une entreprise, une institution, une collectivité, une société, etc, par la destruction de la confiance, et l’instauration d’un management pervers. Responsabiliser les entreprises et les dirigeants financièrement et pénalement. Aujourd’hui, l’impunité est totale.

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